Le scandale Volkswagen pourrait étouffer dans l’œuf le marché naissant du diesel aux Etats-Unis, estime Elmar Degenhart, président de Continental. Les marchés du Japon et de Chine pourraient également être affectés.
« Les voitures particulières diesel pourraient tôt ou tard disparaître de ces marchés », a ajouté M. Degenhart. En effet, aux Etats-Unis, au Japon et en Chine, la part du diesel est comprise entre 1 et 3 %, contre 53 % en Europe.
Jusqu’à la révélation des tromperies sur ses moteurs diesel, le groupe Volkswagen promouvait le gazole comme alternative propre à l’essence aux Etats-Unis.
Par ailleurs, le dirigeant a précisé que Continental n’était pas visé par une enquête en lien avec le scandale Volkswagen (contrairement à son concurrent Bosch).
Par ailleurs, M. Degenhart a indiqué que Continental n’abandonnait pas le développement de batteries pour voitures électriques, malgré l’arrêt de sa collaboration avec le Coréen SK Innovation l’an dernier.
Néanmoins, le dirigeant estime que – pour être rentables – les batteries devraient atteindre un coût de 100 euros par kilowatt heure, contre 250 à 300 euros actuellement. (REUTERS )