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Japon

Le rapprochement entre Toyota et Suzuki vise également à faire avancer la « standardisation » dans l’automobile

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Toyota a récemment annoncé qu’il étudiait un partenariat avec son compatriote Suzuki, spécialiste des mini-véhicules, dans un contexte de consolidation de l’industrie automobile au Japon. Suzuki, qui cherche un partenaire lui permettant de partager les investissements de R&D tout en restant indépendant, souligne que ce rapprochement avec Toyota servira également à « favoriser la standardisation dans l’automobile » et sera ouvert à d’autres.

« J’ai d’abord soumis cette idée à Shoichiro Toyoda, Président d’honneur de Toyota, et je suis très reconnaissant au Président Akio Toyoda d’avoir manifesté lui aussi son intérêt. Nous allons donc commencer les discussions, au bénéfice de l’avenir de Suzuki », a expliqué Osamu Suzuki, président de Suzuki.

Ces discussions ont une condition préalable : « chaque constructeur restera vis-à-vis de l’autre un concurrent loyal et indépendant », précise un communiqué commun. Pour Toyota, qui souhaite accroître sa présence dans les pays émergents en Asie (Vietnam, Inde, Pakistan) sur le segment des petites voitures, Suzuki peut être un partenaire précieux. D’ailleurs, Toyota a déjà annoncé la semaine dernière la création d’une société conjointe avec sa filiale Daihatsu pour le développement et la production de véhicules compacts destinés aux marchés émergents, dont on imagine qu’elle pourrait être associée à ces discussions.

Toyota reconnaît aussi que, dans le contexte actuel de bouleversement que subit l’industrie automobile en matière de technologies numériques, il ne peut plus faire cavalier seul. « Toyota est conscient d’accuser peut-être un certain retard sur ses concurrents américains et européens en matière de standardisation et de partenariat inter-entreprises ». C’est là un deuxième aspect du rapprochement avec Suzuki. Les discussions entre les deux constructeurs qui concernent « les technologies de pointe actuelles et futures en matière d’environnement, de sécurité et d’informatique » vont plus loin qu’un seul transfert de technologie. « Toyota et Suzuki ouvriront également cette idée de partenariat à d’autres entreprises, afin de favoriser la standardisation dans l’automobile », précise le communiqué.

On peut y voir aussi la nécessité pour l’industrie automobile de reprendre la main dans un domaine où les nouveaux géants économiques (Google et Apple notamment) pourraient dicter leurs règles. (AUTOACTU.COM 17/10/16, NIKKEI 14/10/16)

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