Le projet européen Autopilot, qui vise à expérimenter le véhicule autonome dans des conditions de circulation réelles, a été inauguré à Versailles Satory le 6 février, annonce l’Institut Vedecom, au centre de l’opération. Aux manettes de cette expérimentation se trouve un consortium d’une quarantaine de partenaires, dont des entreprises parmi les plus importantes du secteur automobile, mais aussi des universités et des représentants d’agglomérations. On y trouve IBM, le Groupe PSA, Continental, Akka Technologies, TomTom, l’Université de Leeds, mais aussi la ville espagnole de Vigo.
Et pour cause, Autopilot fait partie d’un projet plus grand, le programme Horizon 2020 de la Commission européenne. Celui-ci va employer les technologies de l’Internet des objets afin d’améliorer le niveau d’autonomie des véhicules autonomes et d’en évaluer les impacts, prémices à une évolution de la législation dans la zone européenne.
L’institut Vedecom se charge de coordonner les activités qui, au-delà de Versailles Satory, se dérouleront en parallèle sur cinq autres sites pilotes, répartis en Finlande (avec le concours du VTT), en Espagne (CTAG), en Italie (Cnit), aux Pays-Bas (TNO) et en Corée du Sud (ETRI).
En ce qui concerne Versailles, Olivier Berthelot, directeur général des services de la Ville, livrera des détails sur le plan et ses ambitions à l’occasion de la prochaine Conférence Automobile Connectée, au cours d’une table ronde qui impliquera par ailleurs Bosch, Allianz et Navya. (JOURNALAUTO.COM 7/2/17)