Le 29 novembre, les ministres de l’Industrie de l’Union européenne, réunis au Conseil européen, ont adopté un projet de règlement rendant obligatoire, dans un délai de trois ans, une dizaine de dispositifs « avancés » de sécurité dans toutes les nouvelles voitures mises sur le marché. On y retrouve en particulier le freinage d’urgence automatisé, l’aide au maintien de la trajectoire, une fonction désactivable d’ adaptation intelligente de la vitesse, la détection de la somnolence du conducteur, de nouvelles générations de ceinture de sécurité ou encore le contrôle automatique de la pression des pneus.
Les fabricants d’éthylotests embarqués sont par ailleurs invités à faciliter leur diffusion en abaissant leurs coûts et en simplifiant leur installation.
Ces différents dispositifs ont largement contribué par leur essor ces dernières années au recul du nombre d’accidents et de la mortalité routière, insiste la Commission européenne, pour qui le moment était venu d’actualiser ainsi le « règlement sur la sécurité générale », inchangé depuis 2009. Quatre autres dispositifs avancés deviendront obligatoires dans un second temps (dans un délai de sept ans), dont les caméras de recul.
Le Parlement européen doit encore procéder à un examen du texte avant sa rédaction et son adoption finale, espérée pour le premier semestre de 2019. Une entrée en vigueur pourrait ainsi être effective en 2022 ou 2023.
Source : ECHOS (30/11/18)Par Alexandra Frutos