Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier envisage d’autoriser la circulation sur la bande d’arrêt d’urgence. « J’ai demandé aux services du ministère de recenser tous les lieux où nous pourrions optimiser l’utilisation des bandes d’arrêt d’urgence, il faudra les doter d’une signalisation adaptée qui permettra de les ouvrir aux bus, au covoiturage et aux taxis, sur des créneaux horaires précis et lors de la formation de bouchons », a-t-il déclaré sur les ondes de RTL.
La circulation sur les bandes d’arrêt d’urgence est déjà testée depuis 2007 à l’entrée de Grenoble, sur près de cinq kilomètres d’autoroute. Si le trafic tombe sous les 30 km/h, les autobus sont autorisés à rouler sur la bande d’arrêt d’urgence à seulement 50 km/h. Cinq kilomètres supplémentaires ont été ouverts à la circulation en mars pour un coût de 8,5 millions d’euros, financé à parité entre le département de l’Isère et la Société des autoroutes Rhône-Alpes.
Toulouse, Lille et Marseille sont sur le point de lancer des opérations similaires. En Ile-de-France, une voie de l’autoroute A1 sera réservée aux bus, taxis et véhicules en covoiturage au niveau de l’entrée dans la capitale début 2015. La région planche sur une douzaine d’autres tronçons dans les années à venir. (FIGARO 6/6/14)