Le marché des flottes n’a pas été épargnée en avril, mois durant lequel les entreprises, loueurs de longue durée et administrations ont été à l’origine de 6 039 immatriculations de voitures particulières et de 5 656 mises à la route d’utilitaires légers, des volumes respectivement en retrait de 85,9 % et 82,3 % par rapport à avril 2019. Cela confirme néanmoins qu’un certain nombre de livraisons ont pu être réalisées, notamment pour les professionnels qui ont maintenu leur activité durant la crise sanitaire.
On constate que dans ce contexte les marques françaises se sont montrées plus actives que leurs rivales importées. Le trio Renault, Peugeot et Citroën a été à l’origine de 4 632 immatriculations de voitures particulières, dont 2 576 pour la seule marque au losange, soit 76,7 % du marché B2B en avril, un taux de pénétration record. Même constat sur le marché des utilitaires légers avec 2 246 immatriculations pour Renault, 855 pour Peugeot et 807 pour Citroën. Les trois marques ont ici capté 69,1 % de l’activité.
Ce mois d’avril historiquement bas, précédé d’un mois de mars déjà moribond, vient logiquement plomber les statistiques cumulées depuis janvier. Les immatriculations de voitures particulières en flottes affichent une baisse de 38,1 %, à 104 469 unités. Seule éclaircie dans ce tableau bien noir, la hausse des hybrides (+ 26,6 %, à 11 340 unités) et des électriques (+ 35 %, à 5 695 unités), grâce à un démarrage 2020 en fanfare. Du côté des utilitaires légers, la tendance est identique avec des immatriculations en chute de 40,5 %, à 73 953 unités.
Source : JOURNALAUTO.COM (4/5/20)Par Alexandra Frutos