Selon les chiffres publiés par la SMMT (association des constructeurs britanniques), les immatriculations de voitures neuves au Royaume-Uni ont reculé de 4,9 % au mois de juin, à 223 421 unités, et la demande de voitures à carburants alternatifs a diminué pour la première fois depuis un peu plus de deux ans. Le marché accuse un repli de 3,4 % au premier semestre, avec 1,27 million d’immatriculations.
Le mois dernier, les ventes aux particuliers ont reculé de 4,8 %, celles aux flottes de 2,5 % et celles aux entreprises de 37,1 %. Concernant les motorisations (que la SMMT détaille désormais par type), la demande de voitures a essence a augmenté de 3 % et celle de véhicules électriques de 61,7 %, mais ces progressions n’ont pas suffi pour compenser le déclin continu du diesel (- 20,5 %) et la baisse de la demande d’hybrides rechargeables (- 50,4 %) et d’hybrides (- 4,7 %). Le segment des véhicules à motorisations alternatives a affiché une croissance négative pour la première fois depuis avril 2017.
Les trois modèles les plus vendus sur le marché britannique en juin ont été la Ford Fiesta (7 507 unités), la Vauxhall Corsa (5 614 unités) et la Mini (5 535 unités). Le Nissan Qashqai occupe la sixième place du classement (avec 5 333 unités).
« Un autre mois de baisse est inquiétant, mais le fait que les ventes de voitures à motorisations alternatives reculent est particulièrement préoccupant. Les constructeurs ont investi des milliards pour mettre ces véhicules sur le marché, mais leurs efforts sont désormais sapés par des décisions déroutantes et par la suppression prématurée d’aides à l’achat », a déclaré Mike Hawes, délégué général de la SMMT.
Source : COMMUNIQUE SMMT (4/7/19)Par Frédérique Payneau