Dans le cadre de son « plan d’avenir » (visant à redresser le constructeur après le scandale des moteurs truqués), le groupe Volkswagen devrait supprimer jusqu’à 30 000 emplois d’ici à 2020.
Les deux-tiers de ces suppressions de postes devraient être réalisées en Allemagne. Cette réduction d’effectifs devrait néanmoins être effectuée via des départs à la retraite. Le reste des suppressions d’emplois devrait avoir lieu en Amérique du Nord et au Brésil.
La direction de Volkswagen devait tenir aujourd’hui une conférence de presse pour annoncer les détails de ce plan d’avenir, négocié depuis plusieurs mois avec les syndicats.
L’objectif de la restructuration est de permettre à Volkswagen de faire face aux nouveaux défis de l’industrie automobile, à savoir l’électromobilité et la numérisation ou encore les nouveaux concepts de mobilité.
Le plan d’avenir a également pour objectif d’améliorer la rentabilité du groupe Volkswagen, et plus spécifiquement de sa marque éponyme, suite aux conséquences financières du scandale des moteurs truqués.
En effet, suite à cette affaire, le groupe allemand a subi une perte nette sur l’ensemble de l’année 2015, pour la première fois depuis plus de 20 ans (cf. revue de presse du 25/4/16).
En outre, en termes de ventes, Volkswagen a vu sa part de marché en Europe reculer pour le 14ème mois consécutif en octobre, à 24,9 % du marché européen (contre 25,3 % un an auparavant). (BLOOMBERG, AUTOMOTIVE NEWS 17/11/16, AFP, AUTOMOBILWOCHE, FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG, SPIEGEL, ZEIT 18/11/16)