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Le Groupe PSA imagine et anticipe l’usine du futur

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Le Groupe PSA planche sur l’usine de 2030, dont quelques projections se concrétisent déjà sur les lignes de production. Dans une vidéo baptisée « L’usine du futur », synthèse des réflexions d’ingénieurs du constructeur, de start-up et de prospectivistes, on peut voir dans un hangar épuré un opérateur équipé d’un micro-ordinateur au poignet qui valide le contrôle qualité. A ses côtés, un laser supervise le travail de l’atelier ferrage. Plus loin, un robot mobile contrôle l’assemblage final de ce véhicule sur mesure. En cas de dérive, il envoie instantanément les informations de correction aux robots des fournisseurs. « Ce scénario ne se concrétisera pas tel quel après-demain, mais certains éléments sont déjà visibles sur les sites d’assemblage, tels que le transport de pièces par chariot automatique en bord de ligne, le contrôle automatique et le ‘full kitting’», énumère Yann Vincent, directeur industriel de Groupe PSA.

Aujourd’hui, en usine, le robot assiste déjà l’opérateur, mais il est « encagé ». Afin de protéger les salariés des mouvements aléatoires, il n’est pas libre de ses mouvements. « Demain, la technique des chariots filoguidés – guidés par une bande magnétique – permettront aux robots, libérés des rails, d’exécuter des tâches risquées, voire pénibles », espère M. Vincent. L’humain, de son côté, conserverait les tâches à valeur ajoutée, la réflexion et le pouvoir de décision. Sur certains contrôles de process, l’œil humain a pourtant déjà perdu le match : « Les microfissures à l’emboutissage par exemple sont impossibles à voir à l’oeil nu. Le contrôle par caméra est indispensable », indique le responsable.

Le « full kitting » est également entré à l’usine. Utilisée en test dans l’usine de Valenciennes, cette méthode permet de trier et d’acheminer automatiquement les pièces détachées vers les lignes de production, épargnant des trajets inutiles aux opérateurs.

Si la vidéo de Groupe PSA est disruptive, c’est parce qu’elle propose un changement de paradigme : « Ce n’est plus l’homme qui vérifie le travail du robot, ou vice versa, c’est l’ère de la collaboration entre eux, de la cobotique », poursuit le directeur industriel. En toile de fond, Groupe PSA vise l’usine excellente, au cœur de la stratégie du groupe. « L’usine du futur est un phare qui éclaire ce qu’il faut viser, c’est un référentiel de l’usine excellente », déclare-t-il. A l’image de ce qui est montré dans la vidéo, le numérique permettrait la polyvalence des opérateurs : grâce à la réalité augmentée, ils réaliseraient plusieurs opérations successives.

En montrant le chemin que pourrait emprunter l’automobile, le film sur l’usine du futur est avant tout utilisé à des fins « pédagogiques » : « Dans mes relations avec des interlocuteurs qui ne sont pas ingénieurs, il permet de faire comprendre les bénéfices de l’innovation et de concrétiser cette continuité numérique, le digital envahissant toute la chaîne de production, depuis la supply chain jusqu’à la livraison », explique Yann Vincent.

A l’externe, il est également utilisé pour attirer des start-up : « Depuis deux ans, pour nourrir cette transformation, nous cherchons activement des pépites », reconnaît Isabelle Edessa, responsable de l’open innovation de Groupe PSA. Le groupe, coutumier depuis peu des appels à innovation, a d’ailleurs co-organisé en janvier un « Innovation Datings », autour du thème de l’usine connectée, flexible, attractive et « eco-friendly ». Parmi les sous-thèmes, les robots collaboratifs, la simulation par réalité virtuelle, l’assistance cognitive pour les opérateurs, le Big Data pour le contrôle qualité, etc. A l’issue des pitchs, une dizaine de start-up ont été retenues. « Depuis, les échanges se poursuivent, car même si la start-up permet de gagner du temps, la solution sur étagère existe rarement. Toute solution innovante implique d’être travaillée ensemble, ne serait-ce que pour évaluer si elle peut être appliquée à l’automobile », témoigne Mme Edessa, en charge de fluidifier les relations avec les jeunes pousses.

En attendant l’usine du futur, la modernisation et l’optimisation des sites se poursuit. Dès 2017, toutes les usines passeront au « full kitting » pour gagner en compétitivité. Le site de Mulhouse-Sausheim, en Alsace, doit devenir l’usine de référence. 400 millions d’euros seront consacrés sur trois ans à la modernisation de la mécanique, de l’emboutissage, du ferrage du montage. Numérique et connectée, cette usine utilisera la modélisation 3 D et la réalité augmentée pour simuler des postes de travail, la communication RFID pour la traçabilité des pièces, des robots collaboratifs qui soulageront les opérateurs des tâches pénibles. (ECHOS 13/6/16)

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