Les ventes mondiales du Groupe PSA ont bondi de 38,1 % au premier semestre de 2018, à 2 181 800 unités, grâce notamment à l’acquisition d’Opel et Vauxhall, consolidée depuis août 2017. Sans l’apport de ces marques rachetées à General Motors, la progression des ventes aurait atteint 1,9 %, à 1,61 million d’unités. Les ventes de Citroën se sont établies à 572 561 unités (+ 8,7 %), celles de DS à 31 754 unités (+ 14 %) et celles de Peugeot à 1 005 676 unités (- 1,9 %).
L’offensive SUV du Groupe PSA, avec ses 13 modèles lancés dans le monde par les 5 marques Peugeot, Citroën, DS Automobiles, Opel et Vauxhall, a alimenté la bonne dynamique commerciale de l’entreprise sur les six premiers mois de l’année. Les ventes de véhicules de loisir ont représenté près de 28 % des ventes du groupe et plus 609 300 unités. Le succès de ces modèles plaçait à fin mai le Groupe PSA en 2ème position en Europe avec une part de marché de 16,9 % sur ce segment, et en 1ère position sur le segment des B-SUV.
En Europe, son principal marché avec 1,67 million de véhicules écoulés, le constructeur français affiche un spectaculaire bond de 61,5 %, là aussi grâce à Opel et Vauxhall, marques essentiellement vendues sur le Vieux continent, ce qui lui permet de faire progresser sa part de marché de 6 points, à 17,2 %. La progression s’est établie à 8,4 % pour Peugeot, Citroën et DS seuls (à 1 122 725 unités), qui ont grignoté des parts de marché dans les principaux pays, s’est félicité PSA dans un communiqué.
La situation s’est par ailleurs redressée en Chine et en Asie du Sud-Est, où le début de 2017 avait été difficile, avec une hausse de 6,9 % portée par Citroën (+ 50,5 %).
Le Groupe PSA a en revanche subi une baisse de 18,6 % dans la zone « Moyen-Orient et Afrique », où ses véhicules produits en Iran ne sont plus pris en compte depuis le 1er mai. Le constructeur a annoncé début juin qu’il préparait la suspension de ses activités dans la République islamique, son principal marché étranger en volume, pour respecter les sanctions vis-à-vis de Téhéran imposées par les Etats-Unis après leur retrait de l’accord sur le nucléaire iranien.
Source : AFP (12/7/18)Par Alexandra Frutos