Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Numérique, Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, et Sébastien Soriano, président de l’Arcep, ont présenté, le 16 juillet une feuille de route précise visant à accélérer le déploiement de la prochaine génération de réseau de télécommunication.
Désormais considéré comme un « enjeu stratégique » industriel, le déploiement de la 5G va s’inscrire dans un plan national. L’Etat fixe donc un calendrier précis avec deux échéances principales, les années 2020 et 2025. Dans l’immédiat, il s’agit de « lancer plusieurs pilotes 5G sur une variété de territoires et accueillir des premières mondiales d’application de la 5G dans les domaines industriels ». De cette phase d’apprentissage en condition réelle doit découler l’attribution de nouvelles fréquences 5G et la commercialisation d’une offre concrète, dans une grande ville au moins, en 2020. Le gouvernement souhaite ensuite un élan de concentration sur les axes de transport, considérant que les principaux d’entre eux doivent être couverts en 2025.
Des expérimentations sont d’ores et déjà en cours – ou prévues – à Belfort, Bordeaux, Douai, Grenoble, Lannion, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Toulouse et Sophia-Antipolis. Un total auquel les ministres et l’Arcep ont annoncé ajouter le déploiement de onze nouvelles expérimentations à travers l’Ile-de-France, incluant notamment trois cas d’usages sur le véhicule connecté. L’autorité de régulation souligne que le programme reste ouvert aux candidatures de contributeurs.
Source : JOURNALAUTO.COM (16/7/18)Par Alexandra Frutos