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Le coronavirus a déjà mis à l’arrêt 200 000 salariés de l’automobile dans l’Hexagone

Analyse de presse de 14H00 - Le #Coronavirus - #Emploi - #PFA - #Renault
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En France comme en Europe, l’industrie automobile est frappée de plein fouet par la crise du coronavirus. « L’automobile ne tourne quasiment plus, les chiffres d’affaires affichent des chutes vertigineuses, de 80 % à 85 % », a insisté le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, lors de son point presse du 24 mars. « C’est une filière stratégique. Des centaines de milliers de PME sont touchées, qui occupent parfois des territoires entiers », a poursuivi le ministre, citant en exemple la vallée de l’Arve et ses entreprises spécialisées dans l’usinage de pièces en métal. D’après une estimation de la PFA (Plateforme automobile), 200 000 emplois sont déjà concernés par les fermetures d’usines, dans un secteur qui compte 400 000 emplois industriels dans l’Hexagone. « Deux mois de ventes de voitures neuves à l’arrêt en France, cela représente 5 à 7 milliards de trésorerie qui manqueront à la filière, en cascade », avance Marc Mortureux, directeur général de la PFA. Et il s’agit sans doute d’une estimation a minima, la France ne représentant qu’une part minoritaire des ventes des constructeurs tricolores.

Dans un entretien accordé au Parisien ce week-end, le président de Renault Jean-Dominique Senard a écarté tout risque de nationalisation. « Ce n’est pas à l’ordre du jour », a-t-il indiqué, rappelant qu’un tel scénario n’avait pas été nécessaire lors de la dernière crise. L’ex-Régie a en revanche évoqué la possibilité de solliciter des garanties d’Etat.

Si la crise a aggravé la situation des entreprises du secteur déjà en difficulté, sous l’effet de la chute du diesel notamment, la PFA n’a pas eu vent à ce stade de défaillance directement liée au coronavirus. « Nous saluons la réactivité des pouvoirs publics pour soutenir la trésorerie des entreprises les plus fragiles. De leur côté, les deux grands constructeurs se sont engagés auprès de Bruno Le Maire à tenir leurs délais de paiement vis-à-vis de leurs fournisseurs », insiste M. Mortureux. La sortie de crise est déjà dans tous les esprits. « Il est fondamental que les PME ne soient pas alors exsangues, pour pouvoir repartir. D’autant que la reprise du marché risque d’être assez molle, et c’est un euphémisme », ajoute le dirigeant.

« Les Français et les Européens ne vont pas se mettre à acheter des centaines de milliers d’automobiles dès que ce sera fini. Il n’y aura pas de coup de baguette magique », craint M. Le Maire.

Source : ECHOS (25/3/20)

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