A partir du 1er janvier 2019, l’opacité des fumées des véhicules diesel et plusieurs polluants libérés par les moteurs à essence seront passés au crible lors du contrôle technique. D’après les calculs de L’Argus, cette mesure pourrait obliger 15 % des véhicules roulant au gazole à effectuer une contre-visite, et donc à réaliser des travaux pour pouvoir obtenir leur sésame. « Ces nouveaux contrôles antipollution vont faire mal, notamment pour les propriétaires de diesel qui ont retiré leur filtre à particules ou pour ceux qui possèdent un modèle de 2007 qui n’a roulé qu’en ville », estime le délégué général de 40 Millions d’automobilistes, Pierre Chasseray.
2019 ne sera qu’une première étape dans le renforcement du contrôle technique. D’ici à 2022, le niveau d’émissions de cinq gaz polluants rejetés par les véhicules à moteur sera scruté à la loupe lors du contrôle technique.
Source : PARISIEN (20/6/18)Par Alexandra Frutos