Alors que le groupe Volkswagen envisageait d’implanter une future usine multimarque à Manisa, au Nord d’Izmir en Turquie, le comité d’entreprise a fait savoir qu’il utiliserait son droit de veto pour empêcher cette décision, tant que « la Turquie essaye d’atteindre ses objectifs politiques par la force et la guerre ».
Le président du comité d’entreprise de Volkswagen, Bernd Osterloh, qui est – de par sa fonction – également membre de conseil de surveillance du groupe allemand, a confirmer que la décision serait suspendue jusqu’à l’arrêt des violences en Syrie.
L’usine aurait du produire des Volkswagen Passat et Skoda Superb à un rythme de 300 000 véhicules par an. Elle aurait également permet à Volkswagen d’avoir un pied au Moyen-Orient.
La direction du groupe Volkswagen a indiqué qu’il n’y avait pas de contrainte immédiate qui imposerait au constructeur de trouver une alternatives à Manisa.
Des capacités de production peuvent être ponctuellement ajoutées dans des usines du groupe, notamment en Slovaquie.
Pour rappel, le comité d’entreprise du groupe Volkswagen dispose de la moitié des sièges au conseil de surveillance du groupe allemand et dispose d’un droit de veto. Le comité d’entreprise est présidé par M. Osterloh.
Source : AUTOMOTIVE NEWS, AUTOMOBILWOCHE (1/11/19)Par Cindy Lavrut