Suzuki a publié pour l’exercice clos fin mars 2020 un bénéfice net de 134,2 milliards de yens (1,1 milliard d’euros), en recul de 24,9 % mais proche de son objectif (140 milliards de yens), pour un chiffre d’affaires de 3 488,4 milliards de yens (29,6 milliards d’euros), en baisse de 9,9 %. Le bénéfice opérationnel, bien qu’en recul de 33,7 % à 215 milliards de yens, a été nettement supérieur aux attentes de l’entreprise.
Le constructeur japonais a indiqué avoir souffert de l’impact du coronavirus sur son dernier trimestre (janvier à fin mars). Il a également fait face à d’autres vents contraires sur l’ensemble de l’exercice : le ralentissement économique en Inde, qui a rétrogradé en 2019/20 à la deuxième place de ses marchés mondiaux, derrière le Japon ; des effets de change défavorables ou encore la hausse du taux de TVA au Japon depuis octobre.
Malgré la baisse des résultats, Suzuki versera un dividende plus élevé pour l’exercice écoulé, en raison de sa décision d’allouer un dividende exceptionnel pour fêter le centenaire de son activité industrielle.
Le constructeur, dont Toyota a pris 5 % du capital l’an dernier, a assuré dans son communiqué « ne pas avoir de problèmes de trésorerie dans l’immédiat ». Ses liquidités disponibles et instruments financiers assimilés totalisaient plus de 600 milliards de yens (5 milliards d’euros) au 31 mars et il a en outre sécurisé une ligne de crédit de 300 milliards de yens et envisage de renforcer encore sa situation financière à l’avenir.
Suzuki n’a pas annoncé de prévisions de résultats pour l’exercice 2020/2021, faute de visibilité en raison de la pandémie de coronavirus.
Source : AFP (26/5/20)Par Frédérique Payneau