La baisse des ventes de véhicules diesel en France s’est poursuivie au cours du premier trimestre de 2016 sur le même rythme que pendant l’année 2015. Ainsi, sur un trimestre en hausse de 8,2 %, les immatriculations de véhicules diesel ont baissé de 4 %. La part du diesel dans les immatriculations a perdu 6,6 points, exactement comme au cours de l’année 2015, pour tomber à 52,2 %, contre 57,2 % sur l’ensemble de 2015 (64 % en 2014, 67 % en 2013 et 73 % en 2012).
Sur les deux principaux segments de marché, le B (les citadines) et le C (les compactes), la part du diesel a baissé dans les même proportions, de 7,1 points, pour tomber à 39,7 % sur le B et à 70,6 % sur le C.
La baisse du diesel sur le segment B touche tous les types de carrosserie mais ce sont les berlines les plus impactées : moins d’une sur trois a été immatriculée en diesel (- 7,7 points) alors que les ventes de modèles essence ont gagné 6,5 points et que les ventes d’électriques ont doublé (à 2,3 % du mix). Le diesel s’écroule aussi chez les SUV du segment B (-9,8 points, à 53,5 %) même s’il reste majoritaire, tout comme chez les breaks (- 8,3 points, à 52,7 % du mix). Le basculement vers l’essence est particulièrement marqué chez les minispaces (- 16,3 points, à 40,4 %).
Le segment C, privilégié par les entreprises, reste très majoritairement diesel, à 70,6 % des ventes, même si sa part a reculé de 7,1 points. Là aussi, les berlines sont les moins diéselisées (55,4 %, en recul de 10,4 points).
Le diesel résiste mieux (- 4,5 points) chez les breaks (à 73,7 % du mix) et les SUV (- 4,8 points, à 83,9 %), mais il perd encore 7,3 points chez les monospaces compacts (à 75,4 % du mix). (AUTOACTU.COM 29/4/16)