La nomination de Carlos Ghosn à la présidence de Mitsubishi Motors élargit l’Alliance Renault-Nissan à un troisième partenaire « qui sera à égalité avec les autres », a assuré M. Ghosn.
« L’Alliance est une organisation particulière, un système d’alliances dans lequel on déconnecte la participation financière du statut dans le cadre du travail en commun, c’est très rare. Nous fonctionnons comme cela depuis 1999, depuis 17 ans et cela marche très bien. Nous sommes deux partenaires, il n’y a pas d’avantage de l’un sur l’autre et Mitsubishi va entrer dans cette même logique. Ce n’est pas parce que Nissan a pris 34 % de Mitsubishi que Mitsubishi sera un partenaire de deuxième catégorie, ce sera un partenaire à égalité avec les autres et ce n’est pas parce que Renault n’a pas de participation dans Mitsubishi que Renault ne va pas travailler avec Mitsubishi. Il y a d’un côté une liaison financière actionnariale et de l’autre côté le partenariat industriel qui sont complétement déconnectés », a expliqué Carlos Ghosn lors d’une rencontre avec les étudiants des Arts et Métiers la semaine dernière.
Compte tenu de la « souplesse » du fonctionnement de l’Alliance, c’est Carlos Ghosn qui sera le garant de l’équilibre entre les différentes entreprises. « Il y aura beaucoup de collaborations entre Renault et Mitsubishi basées sur le win-win, c’est-à-dire si Renault a intérêt à faire un projet avec Mitsubishi et si Mitsubishi a intérêt à faire un projet avec Renault, on le fera », a ajouté M. Ghosn. (AUTOACTU.COM 16/12/16)