FCA US devra s’expliquer sur la façon dont il a mené vingt campagnes de rappel couvrant plus de 10 millions de véhicules depuis 2013, lors d’une audition publique organisée le 2 juillet prochain à Washington par la NHTSA (agence américaine en charge de la sécurité routière).
Les autorités américaines veulent déterminer si l’ex-Chrysler a échoué à effectuer les réparations nécessaires et obligatoires sur des véhicules présentant des défauts. « Tout défaut qui compromet la sécurité […] est inacceptable », a déclaré le secrétaire américain aux transports Anthony Foxx, soulignant que les constructeurs sont légalement contraints d’effectuer des réparations sur les véhicules lorsque des défauts de conception ou mécaniques sont détectés.
Si la NHTSA parvient à la conclusion que l’ex-Chrysler a manqué à ses obligations, elle pourrait prendre des mesures pour accélérer des réparations ou ordonner le rachat de véhicules jugés non sûrs. Elle pourrait également infliger de lourdes amendes au constructeur.
L’agence américaine a en outre demandé à FCA US de répondre d’ici au 1er juin à des questions détaillées sur ses rappels. La NHTSA a constaté que le constructeur mettait du temps pour effectuer les réparations. Elle a également reçu des plaintes émanant de clients. (DETROIT NEWS, AFP 18/5/15)