La majeure partie du scandale Volkswagen appartient désormais au passé, a déclaré le président du groupe allemand, Herbert Diess. Près de 90 % des véhicules affectés par l’affaire des moteurs truqués dans le monde ont été remis aux normes ou rachetés par le constructeur, a précisé M. Diess.
Si Volkswagen a réussi à régler la majeure partie de ce scandale, c’est principalement grâce à une stratégie d’électrification et à des dépenses de plus de 30 milliards de dollars pour réparer ses véhicules et redorer son image.
« Je pense que nous avons surmonté la plupart de nos problèmes […] Des procédures juridiques restent ouvertes dans le monde, notamment en Allemagne […] et il faudra plusieurs années pour tout régler », a souligné M. Diess.
Le président a d’ailleurs ajouté que le risque légal le plus important était aux Etats-Unis, c’est pourquoi c’est dans ce pays que le constructeur a signé un accord en premier (dès mars 2017). La situation a été plus facile à régler en Europe.
Malgré les problèmes rencontrés par Volkswagen avec ce scandale, le groupe prévoit de continuer à investir dans le diesel, principalement pour ses marchés où peu d’options « vertes » sont disponibles. En outre, le diesel reste une technologie « rationnelle » pour les gros véhicules et pour les longues distances.
Néanmoins, le groupe travaille à des moteurs diesel plus propres, avec notamment des convertisseurs catalytiques et des systèmes de réduction des émissions polluantes plus poussés.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (11/11/18)Par Cindy Lavrut