Le président de l’Association des constructeurs japonais (JAMA), Fumihiko Ike, a démenti qu’un plan de sauvetage de Takata était à l’étude. « De tels projets ne sont à l’heure actuelle pas envisagés », a-t-il déclaré. M. Ike est également président du conseil d’administration de Honda, principal client de Takata.
La presse avait affirmé lundi que les constructeurs japonais étudiaient la possibilité d’un apport de fonds à Takata, qui passerait par un investissement direct, l’étalement sur plusieurs années des compensations financières de rappels de véhicules et le report à des jours meilleurs des demandes de baisse de tarifs des équipements.
« Nous n’avons pas connaissance d’un tel projet et nous n’avons à l’heure actuelle rien à annoncer », avait réagi Takata dans un communiqué, mais les investisseurs n’avaient pas été convaincus par ce démenti. « S’il advenait que nous devions rendre public quelque chose, nous le ferions dans les meilleurs délais », avait tempéré le groupe. (AFP 6/1/16)