Dans un entretien accordé aux Echos, Robert et Jean-Philippe Peugeot, les deux principaux représentants de la famille fondatrice du Groupe PSA, expliquent que l’accord signé avec FCA est équilibré. « La complémentarité géographique des deux groupes est un atout considérable pour PSA. FCA, de son côté, va accéder aux technologies qui lui permettront de tenir les objectifs CO2 dans les années qui viennent », indiquent-t-ils. « Il y a eu d’autres tentatives [de rapprochement] par le passé, mais là, les planètes étaient alignées. PSA ne pouvait pas rester indéfiniment fort en Europe et faible ailleurs. FCA aussi devait bouger. Cela a mis du temps à mûrir, d’autant qu’il y a eu une hypothèse qui est apparue sur un autre constructeur », soulignent-ils.
« L’accord PSA-FCA et la remise en forme de l’Alliance Renault-Nissan est le meilleur choix possible pour la France. Les deux constructeurs nationaux se retrouvent ainsi chacun dans l’un des quatre premiers groupes mondiaux », analyse Jean-Philippe Peugeot.
[Avec FCA], « nous parlons d’une fusion entre égaux dont l’un est plus gros que l’autre : le chiffre d’affaires automobile de FCA n’est pas loin du double de celui de PSA, hors Faurecia. La seule chose à retenir, c’est que nous jugeons avoir trouvé un bon accord. Notamment, sur l’équilibre de la gouvernance », déclare de son côté Robert Peugeot.
Source : ECHOS (20/12/19)Par Alexandra Frutos