La famille Peugeot, qui détiendra un peu plus de 6 % du capital du groupe formé par la fusion du Groupe PSA et de FCA, compte exercer son option pour acquérir 2,5 % supplémentaires dès que possible, a-t-elle indiqué le 12 janvier dans un entretien accordé à L’Est Républicain. « Pour obtenir cette possibilité, la négociation a été complexe. Elle n’était pas gagnée d’avance », a expliqué Jean-Philippe Peugeot, président d’Etablissements Peugeot Frères (EPF). « Dès qu’on aura la certitude que la fusion ira à son terme, ma famille donnera des signaux favorables », a-t-il ajouté.
Quant à l’Etat français, actionnaire du nouveau groupe via son bras financier Bpifrance, « ma famille le remercie d’avoir été au rendez-vous, en 2013-2014, lorsque PSA était en difficulté, mais il n’a pas vocation, je pense, à être éternellement présent », a souligné M. Peugeot, estimant que l’Etat allait « sans doute rester dans le capital le temps de s’assurer que l’emploi sera durablement préservé ».
Interrogé sur le franchissement de l’obstacle des autorités de la concurrence américaine et européenne, le dirigeant s’est dit confiant parce que « l’Etat français et l’Europe ont envie que la fusion aboutisse », avouant toutefois avoir plus de crainte du côté de l’autorité européenne de la concurrence que des Etats-Unis.
Source : AFP (12/1/20)Par Alexandra Frutos