La baisse des ventes de véhicules au Brésil au premier semestre de 2020 en raison de la pandémie de coronavirus pourrait entraîner la suppression de 10 000 emplois chez les constructeurs et de 20 000 emplois chez les équipementiers, estime le consultant Bright Consulting.
Le cabinet estime en effet que 30 % des concessionnaires ne peuvent pas se maintenir plus de 30 jours inactifs sans aides « substantielles ». De plus, la pandémie va entraîner un report des achats de véhicules, du moins à court terme, en raison de la baisse des revenus des ménages et de la réduction de la circulation imposée par les mesures de quarantaine.
Bright Consulting souligne par ailleurs que les récentes perturbations dans le secteur automobile liées aux problèmes d’approvisionnement en pièces importées et la dévaluation du réal « offrent l’opportunité de relocaliser la fabrication de nombreux équipements, notamment ceux provenant de Chine et du Mexique ».
Bright Consulting a publié, le 31 mars, ses prévisions pour l’industrie automobile brésilienne d’ici à 2022. Le cabinet table ainsi sur un marché automobile de 2 295 000 unités cette année (contre 2 665 583 unités en 2019), de 2 547 582 unités en 2021 et de 2 738 462 unités en 2022.
La production devrait quant à elle s’établir à 2 341 436 unités cette année (2 803 841 unités en 2019), à 2 590 087 unités en 2021 et à 2 779 988 unités en 2022.
Source : AUTOMOTIVE BUSINESS (17/4/20)Par Juliette Rodrigues