En octobre, les immatriculations de la Renault Zoé ont baissé de 21 %, à 807 unités, soit 215 unités de moins. Sur le mois, cela correspond exactement à la baisse des immatriculations de véhicules électriques (- 12,2 %, à 1 543 unités, soit 214 de moins). Ce recul des immatriculations de la Zoé en octobre (qui se répartissent pour 58 % en ventes aux particuliers et 35 % en ventes aux entreprises) s’explique par le changement de modèle entre la version à 22 kWh (240 km d’autonomie en cycle NEDC) et la nouvelle à 41 kWh (400 km en cycle NEDC), soit selon Renault au moins de 300 km en conditions réelles. Compte tenu de son poids sur le marché français (52 % des immatriculations en octobre), cette transition entre les deux versions explique que le segment ait enregistré un recul en octobre. A l’inverse, la Nissan Leaf a continué de progresser avec une hausse de 23,9 % de ses immatriculations en octobre (15 % du segment, avec 228 immatriculations).
Sur les 10 premiers mois de l’année, les ventes de véhicules électriques restent en croissance de 30 % (17 634 immatriculations) et représentent 1,06 % du marché automobile (0,99 % en octobre). La Zoé en représente la moitié, avec 8 972 immatriculations, ce qui représente un rythme mensuel de 897 unités. Le recul des immatriculations enregistré en octobre devrait se poursuivre en novembre et peut-être même en décembre, puisque les premières livraisons de la nouvelle Zoé n’interviendront pas avant la fin décembre. (AUTOACTU.COM 16/11/16)