Après Paris, Grenoble a introduit à son tour, le 24 janvier, la circulation différenciée face à un nouveau pic de pollution durable, qui touche aussi Lyon et une bonne partie du pays. Comme en décembre, au 5ème jour de franchissement du seuil de 50 microgrammes de particules fines par mètre cube d’air (µg/m3), l’agglomération iséroise a interdit de rouler aux voitures âgées de vingt ans et plus, soit 8 % de son parc automobile. Les poids lourds, autobus et autocars immatriculés avant octobre 2001, ainsi que les deux roues d’avant juin 2000 doivent également rester au garage. Si le pic de pollution devait se poursuivre, les restrictions pourraient s’étendre le 26 janvier.
A Lyon et Villeurbanne, le dispositif mêlant circulation alternée et différenciée a été reconduit les 24 et 25 janvier, le niveau de pollution devant atteindre respectivement 103 et 105 µg/m3. Contrairement à Paris et Grenoble, les vignettes Crit’Air n’y sont pas obligatoires : la restriction de circulation repose sur l’alternance des plaques d’immatriculation. Les véhicules impairs ne devaient pas rouler mardi, hormis ceux dotés d’une vignette verte (zéro émission), violette (1), jaune (2) et orange (3). Mercredi, ce sera l’inverse.
En région parisienne, l’interdiction de circulation aux véhicules de plus de 20 ans a été reconduite jusqu’à mercredi. Toutefois Airparif anticipe une amélioration en raison d’une « inversion des températures » permettant aux particules de s’évacuer. Après trois jours d’alerte aux alentours de 90 µg/m3, Paris est repassé le 24 janvier au niveau « information » avec une prévision entre 40 et 55 µg/m3 pour mercredi. (AFP 24/1/17)