La filiale britannique de Ford teste actuellement une petite flotte de Transit hybrides rechargeables. Les véhicules ont été développés en partenariat avec Prodrive, qui a travaillé sur la motorisation.
Une vingtaine de démonstrateurs sont testés par des entreprises qui évoluent à Londres, parmi lesquelles Transport for London (l’équivalent local de la RATP), la police métropolitaine, British Gas, BSkyB, DPD ou encore l’aéroport d’Heathrow pour n’en citer que quelques-unes. Les fourgons sont dotés d’un système de transmission de données lié à leur usage afin d’évaluer la pertinence des choix techniques opérés.
Sous la direction de Ford, le projet a été mené par Prodrive Advanced Technologies, l’activité de développement du groupe Prodrive. James McGeachie, un dirigeant de cette activité, en donne les grandes lignes : « Il s’agissait de démontrer la validité du concept, de garder toutes les caractéristiques d’usage du Transit sans réduire le volume de charge, d’offrir la possibilité de rouler en mode tout électrique et de produire vingt exemplaires du véhicule pour les confier aux opérateurs de flottes ». Prodrive a mené cette mission à bien en quinze mois. Le projet a été lancé en juin 2016 et les premiers démonstrateurs ont été livrés en septembre 2017.
Prodrive a installé une motorisation hybride comprenant un moteur électrique alimenté par des batteries et un moteur à essence 1.0 EcoBoost fonctionnant comme prolongateur d’autonomie. Plus de 2 000 composants du Transit au total ont été changés ou modifiés.
Source : AUTOSTRATINTERNATIONAL (18/7/18)Par Frédérique Payneau