FO a annoncé le 21 décembre qu’il signerait l’accord d’entreprise du groupe Renault proposé mi-décembre après neuf séances de négociations et portant sur l’emploi et la flexibilité pour les trois prochaines années. Le syndicat, qui pèse 12,8 % au sein du constructeur, est le premier à arrêter sa position. « Au fur et à mesure des négociations, il y a eu des avancées, notamment sur le temps de travail qui était le point dur », a déclaré FO pour justifier sa décision. Les garanties sur un volume de production minimum égal à celui de 2016, sur l’investissement et sur les recrutements ont motivé la signature du syndicat.
Ce nouvel accord, intitulé « contrat d’activité pour une performance durable en France », prévoit notamment le recrutement de 3 600 personnes en échange d’une hausse de la flexibilité, avec la possible obligation pour les salariés de travailler une heure supplémentaire par jour en cas de hausse de l’activité.
Les autres organisations n’ont pas encore arrêté leur position. Elles doivent le faire d’ici à fin janvier. Pour être validé, le texte doit être signé par des syndicats ayant totalisé au moins 50 % des voix aux élections professionnelles. (AFP 21/12/16)