Fiat Chrysler (FCA) a confirmé jeudi qu’il retirait son offre de fusion avec Renault, jugeant qu’il ne parviendrait pas à obtenir un accord du gouvernement français. Fiat Chrysler « reste fermement convaincu » de l’intérêt de son offre mais « les conditions politiques ne sont actuellement pas réunies en France pour mener à bien un tel rapprochement », estime le constructeur dans un communiqué.
Renault avait annoncé un peu plus tôt que son conseil d’administration, réuni pour la deuxième journée consécutive pour étudier cette proposition, n’avait pas pris de décision à la demande de l’Etat français.
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire « a fait savoir qu’il voulait un conseil d’administration mardi prochain après son voyage au Japon » prévu en fin de semaine. Le ministre souhaitait s’entretenir au préalable avec son homologue japonais. Le gouvernement avait mis en garde contre « toute précipitation » concernant ce projet de fusion à 50/50.
Source : AFP (6/6/19)Par Juliette Rodrigues