Faurecia, qui a mis à l’arrêt un grand nombre de ses sites de production en Europe – des fermetures sont également annoncées au sein de ses usines en Amérique du Nord et du Sud -, annonce disposer de liquidités importantes, qui lui permettront de faire face à la crise liée au coronavirus. « Face à cette situation inédite, Faurecia est immédiatement passé en mode de gestion de crise pour ajuster en temps réel sa réponse au développement des impacts de la pandémie sur ses employés, ses clients et ses fournisseurs », indique l’équipementier.
Pour faire face à cette situation inédite, le groupe explique avoir pris toutes les mesures nécessaires « pour réduire de façon drastique, à court terme, tous ses coûts, ses frais de développement et investissements, y compris le recours au chômage partiel pour son personnel dans l’ensemble des sites, en fonction des réductions d’activité à laquelle ils sont confrontés ». Il se dit prêt également à surmonter la crise grâce à une « structure de bilan très solide, sans échéance significative de refinancement à court terme, et avec un coût moyen faible ». Faurecia informe qu’il dispose à ce jour de plus de 900 millions d’euros de lignes de crédit disponibles, avec des possibilités d’accroître cette liquidité dans l’éventualité où la pandémie se prolongerait au-delà du premier semestre.
L’équipementier se dit enfin prêt à « un redémarrage sécurisé de la production le moment venu, y compris dans un environnement où le virus ne serait pas encore totalement éradiqué : « Ce redémarrage est en cours en Chine, où toutes les usines du groupe ont aujourd’hui repris leur activité, avec un taux moyen d’utilisation de l’ordre de 70 %. »
« Faurecia a fortement amélioré ses performances opérationnelles et financières au cours des dernières années et sera pleinement en mesure d’accompagner la reprise de la production automobile mondiale le moment venu et de poursuivre sa stratégie de transformation », affirme son directeur général Patrick Koller.
Source : LARGUS.FR (27/3/20)Par Alexandra Frutos