DS vient de dévoiler sa nouvelle berline tricorps DS 9, qui sera exposée au Salon de Genève et qui sera commercialisée au second semestre de 2020. « Pour une berline, la prestance est une qualité primordiale. Nous avons créé DS 9 pour qu’elle surprenne, qu’elle soit démonstrative. Imaginée en France avec les gènes de DS et une vocation mondiale, elle s’inscrit pleinement dans la lignée des DS depuis la création de notre marque. Aujourd’hui, nous sommes fiers de lancer DS 9 sur les routes tout autour du monde ! », a déclaré la directice Générale de DS Automobiles Béatrice Foucher.
Longue de 4,93 mètres pour 1,85 mètre de large et 2,90 mètres d’empattement, la DS 9 dispose de roues imposantes de 690 mm de diamètre et d’une ligne de pavillon plongeante. En matière de style, on retrouve la fameuse et large calandre « DS Wings » chère à la marque. Celle-ci profite d’un effet diamanté tridimensionnel et est surplombée, sur le capot, par un sabre guilloché « Clous de Paris ». Autre spécificité esthétique : la DS 9 gagne des cornets à chaque extrémité de son pavillon, comme la DS de 1955. Mais ici, ces éléments ont été revisités pour faire office de feux de position latéraux. A noter également la présence de poignées de porte affleurantes et d’un pavillon bi-ton noir. A l’arrière, les feux sont effilés et profitent d’un dessin intérieur en écailles. Ils sont soulignés par une baguette chromée qui se prolonge en sabres latéraux, « hommage aux éléments graphiques de la grande carrosserie française des années 1930 », explique DS.
Dans l’habitacle, le nouveau vaisseau amiral de la marque de luxe du Groupe PSA s’inspire largement du DS 7 Crossback, avec notamment des sièges bracelet gainés de cuir, des commandes de console centrale ornées d’un guillochage « Clous de Paris », une montre B.R.M. au sommet de la planche de bord et une offre de personnalisation conséquente via les « Inspirations DS » (Bastille, Rivoli, Opera).
La berline sera lancée avec la motorisation hybride rechargeable « E-Tense », associant un moteur quatre cylindres à essence 1.6 PureTech de 180 ch et un bloc électrique de 110 ch intégré à la boîte de vitesses automatique à huit rapports EAT8. Comme sur la Peugeot 508 Hybrid et les Peugeot 3008 Hybrid et Citroën C5 Aircross Hybrid, l’ensemble développe une puissance de 225 ch. Par la suite, la gamme sera coiffée par deux autres motorisations « E-Tense » : l’une de 250 ch avec deux roues motrices et une autonomie étendue, et l’autre de 360 ch avec transmission intégrale. Un moteur PureTech à essence de 225 ch sera également au catalogue. Toutes ces versions seront proposées avec une boîte de vitesses automatique à huit rapports.
Toujours côté technique, une batterie de 11,9 kWh offre une autonomie en mode tout électrique comprise entre 40 et 50 kilomètres (WLTP), contre 54 km pour la 508 berline. La recharge se fait en 1h30 sur une borne domestique ou publique avec le câble fourni de série (chargeur embarqué de 7,4 kW). Plusieurs modes de conduite (« Electrique », toujours sélectionné au démarrage, « Hybride » et « Sport E-Tense »), un système de récupération d’énergie à la décélération et au freinage, ainsi qu’une fonction « « E-Save » permettant de réserver suffisamment d’énergie pour rouler en mode 100 % électrique (pour rouler en centre-ville par exemple), complètent l’offre.
Enfin, en ce qui concerne les aides à la conduite, DS reconduit son traditionnel arsenal, avec notamment la suspension pilotée « DS Active Scan Suspension », la conduite semi-autonome de niveau 2 « DS Drive Assist », l’aide au stationnement « DS Park Pilot », le dispositif de vision nocturne « DS Night Vision » ou encore le système d’éclairage doté de modules à LED pouvant pivoter à 180° « DS Active LED Vision ».
Source : AUTOPLUS.FR (24/2/20)Par Alexandra Frutos