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France

Delphi va fermer son usine bretonne et cherche un repreneur

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Mauvaise nouvelle pour les salariés de l’usine Delphi située à Saint-Aubin-du-Cormier, en Ille-et-Vilaine. Le groupe nord-américain éponyme, son actionnaire, vient d’informer les 167 salariés que le site sera définitivement fermé d’ici à juin 2018. « Malgré les efforts pour augmenter la productivité, il ne nous a pas été possible de décrocher de nouveaux marchés. Les fabrications actuelles sont en fin de vie », explique la direction de Delphi France, qui compte au total 2 600 salariés. Cette usine fabrique des composants électroniques pour l’habitacle, notamment des calculateurs de gestion de l’énergie et de maintien des températures, qui ne sont plus adaptés aux nouveaux modèles de véhicules. Elle travaille notamment pour l’usine de montage du Groupe PSA à Rennes. « Delphi va se charger de réindustrialiser l’usine de Saint-Aubin-du-Cormier. On va lui chercher un repreneur », affirme le groupe. Les départs des salariés s’étaleront entre l’ensemble de l’année 2017 et juin 2018, en fonction de la baisse attendue des commandes. Le personnel a effectué plusieurs journées de grève pour protester contre cette fermeture.

Les restructurations du groupe Delphi en France touchent aussi son site de Périgny, situé près de La Rochelle. Sa production a été définitivement stoppée en juin dernier ; 330 emplois sont concernés. Cette usine était spécialisée dans l’injection diesel, un créneau de moins en moins porteur en France compte tenu des différentes mesures gouvernementales. Le bâtiment de Périgny est repris par le groupe Léa Nature, spécialiste des produits bio, qui a l’intention d’y investir et de créer une centaine de postes en trois ans, prioritairement en faveur des ex-salariés de Delphi.

Les activités de l’équipementier à Périgny sont transférées dans son unité de Blois, où travaillent 1 400 salariés et 220 intérimaires. « Un PSE [plan de sauvegarde de l’emploi] portant sur 80 emplois du centre technique de Blois est en cours. On négocie un accord de compétitivité afin de créer une nouvelle ligne dédiée à l’injection essence, sachant que le diesel est attaqué de toutes parts », affirme le syndicat CGT du groupe, à Blois.

A Cergy-Pontoise, Delphi a ouvert un autre PSE, qui touche cette fois une vingtaine de postes. Des décisions qui s’expliquent par la volonté du groupe de suivre les grands constructeurs d’automobiles en Chine, en Turquie et en Roumanie, où les coûts de la main-d’œuvre sont moins élevés. En Europe, il reste présent en Grande-Bretagne, en Pologne et et au Portugal. (ECHOS 25/10/16)

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