Le cycle d’homologation NEDC, en cours depuis le début des années 1970, va laisser place au WLTP (World harmonized light vehicles test procedure). Ce nouveau protocole, qui sera obligatoire à partir du
1er septembre 2018, est basé sur des cycles de roulage (sur banc) reproduisant d’une manière plus réaliste l’usage d’un véhicule (vitesse maximale supérieure, accélérations plus franches, etc.) que l’actuel NEDC.
Un second protocole appelé RDE (Real driving emissions) est par ailleurs rendu obligatoire en complément du WLTP pour homologuer les véhicules. Il a pour rôle d’évaluer les émissions de Nox (diesel) et de particules (essence et diesel). En revanche, ces mesures sont réalisées en conditions réelles lors d’essais sur route ouverte.
Les consommations seront donc plus élevées et les émissions de CO2 vont suivre le même chemin. Il faut s’attendre à une hausse des valeurs de 25 % environ avec, à la clé, un malus plus important. Néanmoins, le barème de ce dernier ne devrait pas être plus sévère en 2019.
Concernant l’affichage, l’Union européenne permet aux constructeurs de faire coexister les valeurs issues du WLTP avec celles du NEDC pour un même véhicule jusqu’en 2020. Les constructeurs sont tenus de faire tester leurs véhicules selon la nouvelle méthode mais, à titre « transitoire », souligne le ministère de la Transition écologique et solidaire, les consommations présentées aux clients sur les étiquettes « énergie » continueront d’être exprimées selon le règlement NEDC. La valeur donnée sera une valeur corrélée : les résultats obtenus en WLTP convertis en NEDC à l’aide d’une « moulinette » européenne (CO2mpas).
Source : LARGUS.FR (29/8/18)Par Alexandra Frutos