Le président de Renault et de Nissan Carlos Ghosn a déclaré qu’il n’y avait « pas de raison » de modifier pour l’heure la structure capitalistique de l’Alliance, une question qui a récemment ressurgi du fait de la montée de l’Etat français au capital de Renault. « La structure capitalistique qui unit Renault à Nissan est très stable, elle est basée sur un accord signé en 1999. […] Il n’y a pas de raison de la changer à l’heure actuelle », a expliqué le dirigeant aux journalistes lors d’une table ronde au siège de Nissan à Yokohama.
Renault détient 43,4 % du capital de Nissan, et ce dernier 15 % de celui du constructeur français, mais au titre de règles sur « l’autocontrôle », les parts de Nissan ne lui confèrent pas de droit de vote.
Pour M. Ghosn, « il y a une séparation très claire entre la structure capitalistique et l’esprit du partenariat ». « C’est la force de l’Alliance, la participation de l’un et de l’autre n’a aucune influence » sur les opérations au jour le jour, a-t-il souligné. « Pour procéder à un changement, il faut une raison forte, en ligne avec la stratégie. On ne touche pas à ce type de structure facilement, ce sont des sujets très sensibles », a-t-il encore ajouté. (AFP 17/5/15)