Après les discussions sur les potentiels effets du Brexit sur sa production au Royaume-Uni, BMW a précisé que 150 camions remplis de composants et d’équipement arrivaient chaque jour depuis l’Europe continentale pour approvisionner ses usines britanniques et 118 faisaient le voyage inverse.
C’est notamment pour ces raisons que le constructeur craint un « Brexit dur », avec une frontière fermée et des barrières douanières, qui imposerait non seulement un coût en termes de taxe, mais aussi des délais pour les contrôles à la douane.
Le Brexit prendra effet en mars 2019 et une période de transition est prévue d’ici à la fin de 2020. Les délais pour obtenir une clarification sur les futures conditions d’échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne sont donc très courts.
Toutefois, BMW pourrait faire face à des difficultés d’approvisionnement au Royaume-Uni, notamment pour la production de modèles Mini, grâce à son usine néerlandaises NedCar.
En effet, le groupe allemand y assemble déjà des Mini et le véhicule de loisir BMW X1. Les capacités de l’usine ont d’ailleurs été augmentées pour accueillir la production de ce nouveau modèle.
L’usine NedCar emploie environ 7 200 personnes aujourd’hui (contre 4 500 environ en 2017 et 1 450 en 2014).
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, REUTERS (27/06/18)Par Cindy Lavrut