BMW mise sur le luxe, l’électrique et la conduite autonome pour rester le premier constructeur de haut de gamme, devant Mercedes et Audi.
« Nous voulons jouer le rôle de leader dans la transformation numérique de l’industrie automobile », a ainsi déclaré Harald Krüger, président de BMW. Ainsi, dans le domaine de la conduite autonome, BMW veut étendre à d’autres modèles certaines fonctionnalités de conduite autonome déjà présentes sur sa berline Série 7 (stationnement autonome, et maintien dans la voie et d’une distance de sécurité, jsuqu’à une vitesse de 210 km/h).
Le constructeur a en outre annoncé qu’il allait lancer un nouveau modèle dans sa gamme i (déjà composée de l’électrique i3 et de l’hybride rechargeable i8), l’iNext. Ce modèle n’est pas attendu avant le début de la prochaine décennie. Toutefois, M. Krüger a réaffirmé que l’essor de l’électromobilité était « un marathon, pas un sprint ». En outre, une nouvelle version de l’i3 est attendue fin 2016 (avec une autonomie accrue, grâce à une capacité de batteries augmentée de 50 %). De plus, et une variante décapotable de l’i8 est en projet.
Par ailleurs, le constructeur prévoit d’électrifier la grande majorité de son portefeuille de modèles, en proposant des versions hybrides rechargeables des Série 2 Active Router et Série 3 en mars, de la Série 7 en juillet et du X5. BMW va en outre continuer à développer des technologies de piles à combustible, en partenariat avec Toyota.
Dans le domaine du luxe, BMW veut élargir son offre de modèle très rentables (dans le haut de sa gamme donc), avec le X7, un véhicule de loisir citadin de grandes dimensions, et de nouvelles voitures sportives de la division BMW M.
Enfin, BMW lancera durant la prochaine décennie une voiture autonome, afin de concurrencer de nouveaux acteurs dans le secteur automobile, à savoir Google et Apple. M. Krüger n’a pas donné de détail concernant ce futur modèle, qui devrait probablement être intégré à la gamme i.
Le développement de nouvelles technologies et motorisations va nécessiter d’importants investissements. BMW reste donc prudent concernant ses prévisions à moyen terme. Entre 2017 et 2020, il vise une marge opérationnelle « d’au moins 10 %). En parallèle, le constructeur va « regarder de près les versions et les équipements » de ses modèles, en vue de simplifier les phases de développement et de production. (AFP, BLOOMBERG, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE 16/3/16, ECHOS 17/3/16)