Le ministère de l’Economie et des Finances a réuni ce vendredi matin les représentants des entreprises et des différents secteurs économiques afin de faire le point sur l’impact de l’épidémie de coronavirus.
Cette réunion au format « très large » a rassemblé, autour du ministre Bruno Le Maire et de sa secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher, les organisations patronales (MEDEF, U2P, etc.) et des représentants de nombreuses filières, comme celles de la santé, du bois, de l’automobile, du luxe, de l’agroalimentaire, de la mer, du nucléaire ou du ferroviaire.
L’objectif était « d’écouter tous ces représentants sur d’éventuelles difficultés aujourd’hui, mais surtout demain ou après-demain » et également de voir comment ils « anticipent la situation si l’épidémie continue », a expliqué le ministère.
Des conséquences se font déjà sentir pour de nombreuses entreprises françaises, qui sont présentes en Chine ou dont le pays est un maillon essentiel de la chaîne de production.
Le secteur automobile, notamment, est touché, Wuhan étant un centre incontournable de production pour de nombreux constructeurs et équipementiers, dont PSA, Renault ou Valeo.
Selon le ministre de l’Economie, l’épidémie pourrait à ce stade amputer la croissance française de 0,1 point de pourcentage en 2020. « Si jamais cela persiste et que l’épidémie prend de l’ampleur, bien entendu l’impact sera plus important », avait-il prévenu mi-février.
Source : AFP (20/2/20)Par Juliette Rodrigues