Les autorités thaïlandaises ont provoqué, le 15 janvier, des pluies artificielles pour chasser un sévère épisode de pollution atmosphérique qui a frappé Bangkok, avec une densité de particules nocives nettement supérieure au plafond fixé par l’OMS. Bangkok a annoncé avoir mené l’opération « avec succès ».
L’objectif était de drainer les particules fines à l’aide de la pluie. Les niveaux de PM 2,5, les minuscules particules en suspension dans l’air considérées comme les plus nocives pour la santé, avaient atteint 102 microgrammes par mètre cube par endroit dans la capitale thaïlandaise, selon le département de contrôle de la pollution. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un niveau d’exposition maximum quotidien de 25 microgrammes par mètre cube.
Source : AFP, SCIENCEETAVENIR.FR (14/1/19)Par Juliette Rodrigues