Toyota a annoncé le rappel au Japon d’un peu plus de 1,6 million de véhicules, déjà convoqués au garage dans le cadre de l’affaire Takata mais dont les airbags n’avaient pas été remplacés à l’époque.
« Nous avions effectué ces rappels à titre de précaution », a indiqué un porte-parole de Toyota. Concernant les airbags du siège passager avant, des tests avaient alors été menés pour détecter d’éventuelles fuites d’air. Si tel n’était pas le cas, les voitures étaient rendues à leur propriétaire sans changement.
Cependant, « au vu des informations récentes sur une rupture survenue dans un véhicule qui avait passé le test avec succès, nous avons décidé de modifier la procédure et de remplacer le gonfleur » dans tous les cas, a expliqué le porte-parole.
Sont concernés 22 modèles produits entre janvier 2004 et décembre 2008.
La décision de Toyota intervient après la blessure occasionnée par l’explosion, fin octobre dans l’archipel, d’un coussin de sécurité dans une voiture de Nissan, alors que les inspections effectuées précédemment chez le concessionnaire n’avaient pas décelé de problème.
Au total, Toyota a dû rappeler 12 millions de voitures dans le monde en raison de ce scandale, dont près de 10 millions cette année. (AFP 25/11/15)