Dans le cadre de l’affaire des moteurs truqués, un ancien cadre du groupe Volkswagen, qui avait été directeur de l’activité Composants électroniques pour moteurs, a déclaré que l’actuel président du groupe allemand aurait été informé des manipulations dès le 22 juillet, soit deux mois avant l’éclatement du scandale.
En effet, ce cadre aurait lui-même informé M. Diess de la présence du logiciel truqueur.
Par ailleurs, ce dirigeant aurait – d’après la presse allemande – passé un accord secret avec le groupe Volkswagen en décembre 2015. Il se serait en effet entendu avec l’ancien patron de Volkswagen Matthias Müller pour témoigner auprès des autorités, en échange de quoi, le constructeur s’engager à ne pas le licencier et lui garantissait son salaire complet, même en cas de suspension.
L’avocat de ce cadre n’a pas souhaité commenter ces informations.
Source : AUTOMOBILWOCHE (3/2/19)Par Cindy Lavrut