Dans le cadre du scandale des moteurs truqués, Volkswagen et les autorités américaines pourraient ne pas atteindre d’accord avant le délai imparti, qui arrive à échéance le 21 avril.
Ce délai a été fixé par le juge américain Charles Breyer qui a accordé un délai supplémentaire à Volkswagen pour présenter une solution de remise aux normes de 580 000 véhicules équipés de moteurs diesel truqués pour contourner les lois antipollution américaines. A l’origine, Volkswagen devait présenter une solution au plus tard le 24 mars (cf. revue de presse du 25/3/16).
L’administratrice de l’EPA (agence américaine en charge de la sécurité routière), Gina McCarthy a déclaré que les deux parties tenaient des « déclarations robustes », mais qu’elle n’était pas certaine qu’un accord puisse être trouvé d’ici au 21 avril.
Mme McCarthy a refusé d’indiquer si les autorités américaines étaient prêtes à accepter une réparation partielle des véhicules affectés ou si elles prévoyaient d’imposer des rachats à Volkswagen.
Si aucun accord n’est présenté d’ici au 21 avril, le juge Breyer a indiqué qu’il envisagerait alors un procès à l’été. (REUTERS, FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG, HANDELSBLATT 5/4/16)