Aux Etats-Unis, les modèles affectés par le scandale des moteurs ne satisferont pas aux normes américaines d’émissions, même une fois réparés, a regretté Daniel Becker, directeur de l’organisation Safe Climate Campaign.
L’accord aux termes duquel Volkswagen va verser près de 15 milliards de dollars (cf. revue de presse du 29/6/16) n’imposerait pas au constructeur de réparer ses véhicules jusqu’à ce qu’ils respectent les normes en vigueur aux Etats-Unis.
Cet accord prévoit en revanche le rachat des modèles affectés et le dédommagement des consommateurs.
Une fois réparés, les véhicules afficheraient des émissions 80 à 90 % inférieures à celles émises par les véhicules dotés du logiciel truqueur. Néanmoins, étant donné que pour certains modèles, les émissions étaient 40 fois supérieures à celles fixées par les normes américaines, une baisse de 90 % serait insuffisante pour satisfaire aux normes.
Toutefois, la réparation nécessaire pour les véhicules affectés reste sujette à débat entre Volkswagen et les autorités américaines. Aucun accord à ce sujet n’a pour l’instant été conclu. Volkswagen aurait exclu la solution de l’installation d’un réservoir à urée, jugée trop coûteuse.
La priorité de l’EPA est de réduire les émissions polluantes de Volkswagen « autant et aussi rapidement que possible ». (BLOOMBERG, AUTOMOBILWOCHE 19/7/16)