Dans le cadre du scandale des moteurs truqués, le juge américain Charles Breyer a accordé au groupe Volkswagen un nouveau délai pour présenter sa solution définitive pour remettre aux normes ses modèles diesel affectés par les manipulations des niveaux d’émissions.
Le constructeur devait initialement présenter cette solution – validée par les autorités – le 21 juin (cf. revue de presse du 22/4/16), mais a obtenu une semaine supplémentaire pour finaliser son accord avec les autorités américaines.
Ce délai concerne la solution de remise aux normes pour les véhicules diesel dotés de moteurs de 2 litres uniquement (soit environ 500 000 véhicules concernés aux Etats-Unis).
Le juge Breyer a indiqué qu’il avait accordé ce délai à la demande de l’ancien directeur du FBI Robert S. Mueller, qui joue le rôle de médiateur dans cette affaire.
M. Mueller a jugé qu’un délai supplémentaire était nécessaire au vu de la complexité de l’accord.
L’accord entre Volkswagen et les autorités américaines prévoirait « une compensation monétaire substantielle ».
Une fois l’accord présenté le 18 juin, le public pourra le commenter, jusqu’à son approbation finale par la justice américaine, qui pourrait avoir lieu lors d’une audience prévue le 26 juillet. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, HANDELSBLATT, SPIEGEL, SÜDDEUTSCHE ZEITUNG 16/6/16)
Par ailleurs, contrairement aux grands constructeurs américains, Volkswagen ne prévoit pour l’instant pas d’introduire en bourse l’entité qui résultera du regroupement de ses activités de fabrication de composants de ses différentes marques.
En effet, Volkswagen a annoncé vouloir fusionner les activités de production de composants de ses différentes marques, afin de réaliser des économies d’échelle (cf. revue de presse du 15/6/16).
Les groupes General Motors et Ford ont fait de même il y a plusieurs années, puis ont introduit en bourse les entités ainsi composées, à savoir Delphi et Visteon, respectivement. (HANDELSBLATT 16/6/16)