Dans le cadre du scandale des moteurs truqués, l’enquête interne menée par le cabinet Jones Day n’impliquerait aucun membre du directoire du groupe allemand.
En effet, Klaus Ziehe, porte-parole du bureau du procureur de Wolfsburg, a déclaré que « dans cette enquête, aucune indication raisonnable ne laisse croire que des membres du directoire étaient au courant d’actions illégales ».
Le procureur de Wolfsburg a mené l’enquête sur 21 personnes et déclare avoir désormais une vision « plutôt bonne » de la façon dont ce scandale a évolué.
Volkswagen continue à affirmer que les membres – actuels et en fonction au moment du scandale – du directoire du groupe Volkswagen n’avaient pas connaissance de l’utilisation d’un logiciel de contrôle du moteur illégal.
L’enquête interne est toujours en cours, de même que l’enquête menée par le Département américain de la justice. D’autres preuves pourraient donc encore émerger.
La question de l’implication des principaux dirigeants de Volkswagen est cruciale dans une séries de plaintes déposées par des investisseurs en Allemagne. Ces plaignants réclament au total 8 milliards d’euros de dédommagements. (BLOOMBERG 25/10/16)