Dans le cadre du scandale des moteurs truqués, des procureurs allemands (de la région de Brunswick) enquêtent sur la possible destruction de données incriminantes pour le groupe Volkswagen.
Des salariés du constructeur auraient ainsi détruit des documents durant la semaine qui a précédé les déclarations de Volkswagen admettant auprès des autorités américaines qu’il avait manipulé les niveaux d’émissions de ses véhicules diesel.
Ni le bureau du procureur ni Volkswagen n’ont commenté cette information.
Selon la presse allemande, la destruction de données aurait continué durant une semaine, après quoi Volkswagen aurait donné l’ordre à ses salariés de conserver tous les documents liés à l’affaire en vue des potentielles enquêtes à venir.
Les procureurs ne peuvent pour l’instant pas estimer la quantité de données qui auraient ainsi été perdues.
En outre, un salarié américain de Volkswagen avait porté plainte, estimant qu’il avait été injustement licencié pour avoir signalé la destruction de données (cf. revue de presse du 14/3/16). (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, SÜDDEUTSCHE ZEITUNG, ZEIT 8/6/16)