Le groupe Volkswagen a indiqué que les sous-estimations des émissions de CO2 concernent 430 000 de ses véhicules de l’année modèle 2016 (sur un total de 800 000 véhicules concernés par ce nouveau développement du scandale).
Parmi ces 430 000 véhicules récents concernés, des modèles des marques Volkswagen (282 000 unités), Audi (16 000 unités), Skoda (83 000 unités) et Seat (32 000 unités) sont affectés.
Volkswagen a ajouté qu’il continuait à mener l’enquête sur les modèles des années précédentes et qu’il établissait les niveaux réels des émissions de CO2 des véhicules concernés.
En parallèle, Volkswagen doit présenter aujourd’hui une réparation pour les modèles diesel dotés d’un moteur de 1,6 l équipé d’un logiciel visant à falsifier les niveaux d’émissions de NOx. Si elle est approuvée par l’Allemagne, cette solution pourrait être moins coûteuse qu’initialement prévu.
Néanmoins, selon des estimations, le scandale pourrait représenter un coût de 25 milliards d’euros d’ici à 2017 pour le groupe allemand.
De plus, Volkswagen a déclaré qu’il ne réduirait ses effectifs que si les ventes venaient à baisser. Cette option n’est pour l’instant pas envisagée. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 13/11/15 BLOOMBERG 14/11/15, SPIEGEL 16/11/15)
Par ailleurs, le parquet allemand à Ingolstadt a ouvert une nouvelle enquête dans le cadre du scandale aux moteurs truqués, afin d’étudier plusieurs plaintes, dont une contre Audi. Cette enquête cible les responsables de la tricherie, mais aucune suspect n’a pour l’instant été appréhendé.
Les enquêtes menées par les parquets d’Inngolstadt et de Brunswick pourraient à terme être regroupées. (BLOOMBERG 13/11/15)