Selon le journal allemand BILD AM SONNTAG, Martin Winterkorn, l’ancien président du groupe Volkswagen, aurait été mis personnellement au courant d’une probable enquête des autorités américaines concernant les niveaux d’émissions des moteurs diesel du constructeur depuis le mois de mai 2014, alors que l’affaire n’a été révélée qu’au mois de septembre 2015.
En effet, un salarié du groupe lui aurait écrit pour indiquer que les autorités américaines allaient probablement mener une enquête sur les émissions des véhicules du groupe et que – le constructeur ne pouvant pas fournir d’explications à propos du niveau élevé de NOx – les autorités allaient certainement chercher l’existence d’un logiciel truqueur.
Cet employé n’a pas été identifié et M. Winterkorn n’a pas commenté cette information. Par ailleurs, l’enquête interne menée par le groupe Volkswagen dans le cadre de ce scandale devrait être conclue d’ici à la fin du mois d’avril. (BLOOMBERG, AUTOMOBILWOCHE HANDELSBLATT, SPIEGEL 14/2/16, ECHOS 15/2/16)