50 salariés ont dénoncé des mauvaises pratiques au sein du groupe Volkswagen durant la période de libre parole instaurée au début de l’enquête interne sur les manipulations des niveaux d’émissions des véhicules du groupe et close le 30 novembre. Dans le cadre de de programme de libre parole, les lanceurs d’alerte pouvaient rapporter des irrégularités sans craindre de perdre leur emploi.
Selon les experts, le délai accordé aux lanceurs d’alerte pour dénoncer les mauvaises pratiques était insuffisant pour mettre un terme à la culture de la peur qui régnerait au sein du groupe Volkswagen et qui pourrait être une des causes de l’actuel scandale.
Bien que seules 50 personnes (sur un effectif total de 600 000 salariés) aient profité du programme « de coopération » pour témoigner, ces aveux ont déjà permis de révéler le 3 novembre que les émissions de CO2 avaient également été manipulées pour certains modèles. Avant cette date, les manipulations ne concernaient que les émissions de NOx.
A partir d’aujourd’hui, les salariés qui voudraient encore signaler des irrégularités devront passer par l’habituel système de médiation. Or, ce système, mis en place en 2005, s’est montré inefficace pour prévenir le scandale que traverse actuellement le groupe. (MONDE, FIGARO 1/12/15)
Par ailleurs, LES ECHOS (1/12/15) signalent que Volkswagen a regagné les deux tiers de sa valeur perdue en Bourse du fait du scandale des émissions manipulées, notamment depuis la présentation de solutions pour mettre les moteurs diesel aux normes.