
La direction de Bridgestone France a annoncé le 2 février qu’elle présenterait pour signature aux syndicats d’ici au 11 février le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) négocié après l’annonce mi-septembre de la fermeture de l’usine de pneumatiques de Béthune.
« Bridgestone France et les organisations syndicales représentatives ont achevé […] le cycle de discussions prévu par l’accord de méthode », « après de nouvelles réunions programmées cette semaine, le projet d’accord sera présenté aux organisations syndicales pour signature au plus tard le 11 février », a indiqué le groupe dans un communiqué.
Les nouvelles réunions visent à « formaliser » les mesures du plan, a-t-on précisé à la direction, selon laquelle « il y a un accord sur l’immense majorité des sujets ».
« Le PSE comprend, en plus des dispositifs favorisant les départs anticipés, les pré-retraites, le congé de reclassement et les indemnités de supra-légales de départ, des mesures d’aides au reclassement interne et externe, parmi lesquelles des aides à la mobilité géographique, des aides à la formation et des aides à la création d’entreprise », précise le communiqué.
Rappelant que l’Etat avait lancé en décembre 2020 la plateforme territoriale « Action pour l’emploi » pour contribuer au reclassement des 863 salariés de Bridgestone, la ministre du Travail Elisabeth Borne a fait part de 450 offres d’emploi recensées. « Cela ne dispense pas Bridgestone de ses obligations vis-à-vis du territoire » alors que « la négociation du volet revitalisation qui va s’engager », a-t-elle ajouté, s’affirmant « déterminée à obtenir le maximum de la part de l’entreprise aussi pour ce volet », « compte tenu du choc qu’a été la fermeture de l’usine ».
Sur les 863 emplois concernés, il y aura « une centaine de personnes en pré-retraite », tandis que 65 employés ont déjà retrouvé un CDI, a précisé la direction du manufacturier.