
Malgré les difficultés économiques imputables à la pandémie de coronavirus, l’Institut Vedecom ne relève aucune mise en retrait de la part des industriels, notamment Renault et PSA. Les projets ont été maintenus et le chapitre post-crise peut commencer à s’écrire. Dans un entretien accordé au Journal de l’Automobile, le directeur général de l’institut Philippe Watteau rapporte que « les industriels ont maintenu les investissements dans [sa] structure ». Pour lui, c’est d’autant plus remarquable que cela n’a pas été le cas dans d’autres secteurs d’activité.
« Nous avons vu des TGV devenir des moyens de transport sanitaire de longue distance et plusieurs autres initiatives. Nous pensons que la modularité des véhicules va prendre de l’importance », explique le directeur général de l’Institut Vedecom. Mais, il y aura aussi de nouvelles technologies du quotidien. Dans les tuyaux depuis longtemps, certaines vont prendre un attrait particulier. Les modules de traitement de l’air de l’habitacle ou la recharge par induction font parties de celles-ci.
Le grand gagnant pourrait cependant être le concept d’automatisation. Après plusieurs années à promouvoir cette évolution de la mobilité, « la période de confinement nous a montré combien il est nécessaire d’organiser le transport des personnes et des biens », pointe M. Watteau. « La France n’a pas raté le coche, mais il est clair que nous devons mettre plus de moyens en œuvre pour ne pas accuser de retard. La course à l’automatisation s’est accélérée dans ce contexte de paralysie générale que nul ne pensait possible », ajoute-t-il.