
Trois associations, la Ligue de Défense des Conducteurs, Pour une Mobilité sereine et durable et l’Automobile-club des Avocats ont décidé de se mobiliser ensemble contre le fléau des ralentisseurs illégaux. Un sujet hautement sensible qui met en jeu à la fois la responsabilité des élus et la sécurité des usagers de la route.
Ensemble, ces trois puissantes associations unissent leurs efforts pour mettre un terme à l’installation de ces équipements qui ne respectent ni la loi ni les normes pourtant dûment établies. En effet, leurs conséquences se font chaque jour plus lourdes : accidents corporels et matériels, nuisances sonores, vibrations, pollution…
Pour les sympathisants de la Ligue de Défense des Conducteurs, les dos-d’âne aux dimensions fantaisistes ne sont pas un sujet nouveau. “Chaque jour, nous recevons des témoignages émanant de toute la France”, s’indigne Nathalie Troussard, secrétaire générale de l’association. Tous dénoncent les risques que ces ralentisseurs non-conformes engendrent.
Pour Thierry Modolo-Dominati, président de Pour une Mobilité sereine et durable, cette union des forces prend aussi tout son sens, au moment où de plus en plus de médias se saisissent du sujet. “Saviez-vous qu’un ralentisseur positionné sur le trajet d’un véhicule de transport en commun ou d’un hôpital, c’est illégal ? Saviez-vous que l’utilisation des coussins berlinois, en caoutchouc vulcanisé, est interdite depuis 2009 par décision ministérielle car jugés dangereux, alors qu’on en voit encore partout ? La loi est trop souvent bafouée !”.
Maître Rémy Josseaume, partenaire de longue date de la Ligue de Défense des Conducteurs et président de l’Automobile-club des Avocats, apporte de son côté toute son expertise juridique et s’est déjà saisi d’une trentaine de dossiers “ralentisseurs” traitant de sinistres matériels et corporels, mais aussi de problématiques liées aux nuisances de bruits et de vibrations sur les habitations.